Le chocolat de Dubaï épinglé : voici les ingrédients que les vrais chocolatiers refusent d’utiliser

Le chocolat de Dubaï épinglé : voici les ingrédients que les vrais chocolatiers refusent d’utiliser
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Le Dubaï Chocolate, ce barreau de chocolat aux saveurs orientales, a conquis les réseaux sociaux et les rayons des supermarchés en un temps record. Ce succès fulgurant s’explique par une combinaison unique de pistaches, de knafeh (pâtisserie arabe à base de pâte filo) et d’épices aromatiques, recouverts d’un chocolat au lait onctueux. Popularisé sur TikTok, ce produit a déclenché une course aux copies, mais les créateurs originaux dénoncent désormais les pratiques des marques qui s’en inspirent sans respecter les standards de qualité.

Une recette complexe mêlant saveurs orientales et textures contrastées

La version authentique du Dubaï Chocolate intègre des pistaches fraîches et du knafeh traditionnel, une pâtisserie croustillante et sucrée typique du Moyen-Orient. Cette combinaison crée un équilibre entre le croquant des noix, la douceur du chocolat et la subtilité des épices comme la cardamome ou la cannelle. Les chocolatiers artisanaux insistent sur l’importance de matières premières de qualité, refusant les alternatives moins coûteuses qui altèrent l’expérience gustative.

L’impact des réseaux sociaux sur la popularité

La viralité du Dubaï Chocolate sur TikTok a transformé ce produit en phénomène culturel. Des vidéos montrant des consommateurs ouvrant des barres avec enthousiasme ont généré une demande massive, poussant des enseignes comme Lidl à vendre 72 barres par minute avant de subir des ruptures de stock. Cette popularité a attiré l’attention de grands groupes, mais aussi de marques locales cherchant à capitaliser sur la tendance.

Les défis de la réplication industrielle

La réplique du Dubaï Chocolate par les grandes marques soulève des questions éthiques et techniques. Les contraintes logistiques et les coûts élevés des ingrédients authentiques poussent certaines entreprises à opter pour des substituts controversés.

Les enjeux de l’approvisionnement en pistaches

Les pistaches, ingrédient clé, font face à des fluctuations de prix liées aux conflits géopolitiques et aux droits de douane. Les chocolatiers indépendants dénoncent l’utilisation de noix moins fraîches ou de arômes artificiels pour imiter la saveur, au détriment de l’authenticité. Cette pratique est jugée inacceptable par les artisans, qui privilégient des fournisseurs locaux et des méthodes de transformation traditionnelles.

Le recours aux arômes naturels : une solution contestée

Face aux aléas de l’approvisionnement, certaines marques substituent les pistaches par des arômes naturels ou des extraits concentrés. Bien que ces alternatives soient présentées comme des solutions durables, elles sont critiquées pour leur manque de profondeur aromatique. Les puristes estiment que ces méthodes trahissent l’esprit du Dubaï Chocolate, dont la valeur réside dans sa composition artisanale.

La réaction des créateurs face aux copies

La réaction des créateurs face aux copies

Les fondateurs de Can’t Get Knafeh of It, marque pionnière du Dubaï Chocolate, ont lancé un appel à la vigilance contre les copies. Ils dénoncent une concurrence déloyale qui menace leur réputation et leur modèle économique.

Une bataille pour préserver l’authenticité

Les créateurs soulignent que les copies utilisent souvent des pâtes industrielles au lieu de knafeh maison, ou remplacent les pistaches par des noix moins chères comme les amandes. Ces compromis, bien que rentables, altèrent la texture et le goût, selon eux. Ils insistent sur l’importance de transparence dans les étiquettes, exigeant que les consommateurs puissent identifier les produits authentiques.

Les conséquences économiques pour les artisans

La multiplication des copies a entraîné une dilution de la marque et une pression sur les prix. Les chocolatiers indépendants, déjà confrontés à des coûts élevés, peinent à rivaliser avec les grandes enseignes. Certains ont dû réduire leurs marges ou limiter leur production, menaçant leur viabilité.

Les alternatives controversées utilisées par les marques

Les stratégies des marques pour reproduire le Dubaï Chocolate révèlent des pratiques discutables, selon les experts. Voici les ingrédients et méthodes les plus critiqués :

Les substituts de pistaches : un compromis risqué

Certaines versions remplacent les pistaches par des noix de macadamia ou des amandes, moins coûteuses mais moins aromatiques. D’autres utilisent des pistaches en poudre ou des extraits, perdant ainsi la texture croquante essentielle au produit. Ces alternatives sont jugées inacceptables par les puristes, qui considèrent les pistaches comme un élément incontournable.

Le knafeh industriel : une imitation trompeuse

Le knafeh, pâtisserie délicate à préparer, est souvent remplacé par des céréales croustillantes ou des biscuits industriels. Ces substituts manquent de la sucrosité et de la texture filandreuse du vrai knafeh, selon les critiques. Les marques comme Lindt ou Rifai Confectionery ont été pointées du doigt pour ces approximations, malgré leur positionnement premium.

Les arômes artificiels : un piège pour les consommateurs

Certaines copies recourent à des arômes synthétiques pour imiter les épices orientales. Ces additifs, bien que moins chers, sont dénoncés pour leur manque de complexité et leur impact sur la santé à long terme. Les chocolatiers artisanaux préfèrent des mélanges d’épices moulues à la main, garantissant une saveur plus nuancée.

Les enjeux éthiques et économiques d’un phénomène viral

Les enjeux éthiques et économiques d'un phénomène viral

Le Dubaï Chocolate illustre les tensions entre innovation culinaire et exploitation commerciale. Alors que les consommateurs recherchent de l’authenticité, les marques doivent concilier rentabilité et respect des traditions.

La responsabilité des distributeurs

Les enseignes comme Lidl ou Waitrose, qui ont limité les achats à deux barres par client pour éviter les ruptures, montrent une prise de conscience des enjeux de surproduction. Cependant, leur collaboration avec des marques non authentiques soulève des questions sur leur rôle dans la préservation des savoir-faire artisanaux.

L’avenir d’un produit à la croisée des chemins

Le Dubaï Chocolate pourrait devenir un symbole de la lutte entre artisanat et industrie. Les créateurs espèrent que les consommateurs privilégieront les produits labellisés ou certifiés, tandis que les marques devront justifier leurs choix d’ingrédients. La viralité du produit sur les réseaux sociaux, comme en témoigne la critique acerbe de Lindt sur TikTok, joue un rôle clé dans cette bataille pour l’authenticité.

: Un défi pour la transparence alimentaire
Le Dubaï Chocolate révèle les défis de la transparence alimentaire dans l’ère des réseaux sociaux. Alors que les consommateurs exigeant plus d’information, les marques doivent concilier innovation et respect des traditions. Les chocolatiers artisanaux, porteurs de savoir-faire ancestraux, comptent sur la vigilance des acheteurs pour préserver l’essence de ce produit emblématique.

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